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Jules Leleu, Jean-Michel Franck, Christian Bérard, David Hicks, Jean Cocteau… Résultat, dés les années trente, la Manufacture devient une référence pour ses tapis sur-mesure qui meublent le Château de Versailles, l’Élysée, les plus beaux paquebots français… La Manufacture connaît un essor tout aussi spectaculaire à partir de 2010. Le rachat par le groupe House of Tai Ping permet une réorganisation : restauration des métiers à tisser, palette de couleurs retravaillée, nouvelles matières, collections à l’écriture plus actuelle… Au delà des tapis tissés (65 motifs, plus de 200 coloris, 10 à 15 semaines de délai et un prix qui démarre à 700 euros le m2 pour un tissé à plat), la technique du noué main refait son apparition avec la ligne Cogolin et les Mains du Monde qui, grâce à des ateliers népalais dûment formés, permet de sortir les Carnets d’archives. Fidèle à la tradition, La Manufacture Cogolin poursuit ses collaborations avec des artistes et designers. Après Jardin intérieur d’India Mahdavi, une nouvelle collaboration avec l’architecte Charles Zana revisite les motifs traditionnels grâce à des variations géométriques et des dégradés de couleurs. Le pari : moderniser les dessins originaux de la Manufacture en les décalant, en les recadrant. Présente dans le monde entier, à travers distributeurs et agents, la Manufacture Cogolin poursuit sa belle aventure avec talent et élégance. S’inspirant de la richesse de son passé tout en se tournant vers l’avenir, l’enthousiaste Sarah Henry souhaite lui donner les moyens d’une orientation résolument ambitieuse.
www. houseoftaiping.com
Magazine Émile Garcin
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